Quelque fois nous fuyions ce qui a été et qui fut la cause d'une douleur que l'on veut oublier, ne plus nous en souvenir pour éloigner la souffrance et ses causes. A cela il serait intéressant d'accorder toute notre attention à la compréhension de la douleur que nous éprouvons, mais, à la seule condition de ne pas fuir cette dernière et que notre esprit ne s'attache pas à en rechercher les causes.
Être persuadé que l'esprit peut ou pas être libéré, c'est mettre fin à toute recherche et à toute compréhension. Il doit y avoir une attention ferme et non une inquiétude indirecte.
Bien souvent nous fuyons nos peines, nos douleurs, pour ne plus nous souvenir d'un passé que l'on ne veut plus voir surgir dans notre présent ; il nous incombe, nous attriste, nous inquiets intensément car alors surgit le spectre de la peur, cette peur qui fut à un moment de notre vie un moment de grande souffrance morale et physique.
Bref ! Ce passé nous gène dans tous les sens du terme !
Il faut, autant que faire se peut, oublier ; l'esprit ne doit plus se perdre dans les méandres de ses désirs et de ses besoins, ces derniers ne doivent en aucun cas susciter de conflits entre eux, alors je pense que l'incommensurable pourra être en fait, le but final tant recherché pour que l'oubli soit. Nous sentir libérer et rejeter toute fuite quelle qu'elle soit !
Pour conclure (si je puis dire …) je dirai que pour découvrir ce qui est vrai ou ce qui est faux, l'esprit doit être "libre"... Le peut-il ?!
Oui... mais avec un travail sur soi ! (autre débat !).
